Pour la détente, pour les vacances, le temps d’un week-end ou quelques jours, la Cana sur l’océan est à louer toute l’année…

Histoire : l’origine de la propriété

Le manoir de Géorama (à 100m à l’Est de La Cana) date du début du XXème siècle. Il a été construit par un industriel Angevin qui travaille à l’époque dans les mines d’or, dans le but d’y retrouver régulièrement sa maîtresse. A l’origine la propriété appartient donc à Mademoiselle Mougin. Elle opère une vente par viager en nue propriété seulement, à Monsieur Paul Blavier en 1914.

En 1917, survient la mort de Paul Blavier, sa femme Jane Langlois renonce à la donation des biens que lui a faits son mari.
Jean Charles Blavier son fils et seul héritier, acquiert donc la propriété à l’exception de quatre parcelles qu’il obtient en 1921 et rachète aussi la rente viagère de Mademoiselle Mougin.
Une maison, villa Stella Maris, située derrière le bâtiment actuel des maternels (à gauche sur la photo ci dessus), acquise par le fils Blavier, est vendue à Hubert Blavier et son épouse Hélène Jamard en 1950.

C’est le couple BLAVIER, en 1954, qui eut l’excellente idée de racheter aux enchères publiques, sur les docks de Saint-Nazaire 2 canadiennes livrées en kit pour les assembler sur ce grand terrain face à la mer.

Ces canadiennes, dont le nom rappelle qu’elles proviennent du Canada, ont été importées par la ville de Saint Nazaire dans le but de reloger les ouvriers des Chantiers de l’Atlantique suite aux bombardements des alliés sur la base sous-marine en 1945.
Ces maisons carrées d’environ 7 m de côté, isolées grâce à de « l’Isorel mou », étaient jugées confortables. Une entrée desservait une grande salle à manger lumineuse et une cuisine ; du séjour, on accédait à deux chambres.
Les pièces de façade avaient chacune deux fenêtres dans les angles, les chambres n’en avaient qu’une. Ces baraques avaient la particularité d’avoir des fenêtres « à guillotine ».
La paroi extérieure de la baraque était à l’origine peinte, mais pour plus d’étanchéité, elle sera souvent recouverte de papier bitumé. Des couvre-joints disposés à la jonction de deux panneaux étaient très colorés et accordés aux volets et huisseries.

Deux petits enfants d’Hubert & Hélène, Arnaud et David LAFORGE reprennent ces canadiennes en 1994 et leur apporteront le confort et les embellissements qui feront d’elles ce que l’on connait aujourd’hui ...

Rénovation de La Cana

Il ne s’agit plus d’une rénovation mais d’une reconstruction, à l’identique, avec enfin une extension mesurée dont nous attendions le feu vert administratif depuis si longtemps.

Nous avons tout fait pour reconstruire en essayant de conserver au mieux l’indéniable charme de cette canadienne.

Le confort et l’authenticité, un beau défit !

Les nouvelles ouvertures, à guillotine, sont restées sur le plan à leurs emplacements d’origine.

Le bardage en ipé comme ses façades, ses sous-faces et sa large terrasse lui confèrent une charme fou et une irréprochable inscription dans la nature.

20 m2 supplémentaires, entièrement dédiés à la pièce de vie ont permis de créer un volume important mais sans perdre la raison ! Intéressant avec ses fermes apparentes et son poêle qui désormais trône au milieu du pignon ouest ...

Nous avons choisi un lambris assez large en pose horizontale pour le revêtement intérieur, comme avant, peint en blanc cassé sur un parquet de chêne massif dont la blondeur réchauffe l’hiver et nous rappelle la belle saison.

Une cuisine en longueur est ouverte sur le séjour, pas envie de mettre le cuisiner ou la cusinière à l’écart ! Cette pièce de vie est un vrai régal ...

Le chauffage assuré par le poêle puissant et esthétique est complété (mais jamais utilisé) par un réseau de radiateurs électriques à inertie.

Le must est la très large baie vitrée à deux vantaux coulissants plein sud face à l’océan qui, dans le prolongement du salon, invite à franchir le pas vers cette terrasse de plein pied ...